Gérard PALAPRAT voit le jour le 12 juin 1950 en un lieu chargé d’histoire puisqu’il naît au Musée du Luxembourg à Paris, face à la rue Férou,  chère à d’Artagnan, dans les jardins de la présidence du Sénat.

Il y vivra jusqu’à l’âge de 20 ans depuis sa naissance ; Adolescence  dans un Saint-Germains-des-Prés animé par le  Baron de Lima, le cher MOUNA Aguigui, le drug-store, les déjeuners dans les ateliers des Orgues de Cristal des frères BACHET, Alain VIAN, Eric LOSFELD, Pierre POILÄNE, etc….

Ce Gémeaux ascendant Capricorne {Tigre dans l’astrologie chinoise} aux yeux vairons,  a même chanté : « J’ai un œil brun et l’autre bleu, Dieu me protège » en attrapant le virus de la scène avant les maladies infantiles.

Il passe tous les matins devant chez Boris VIAN et le tabou, rue Dauphine, pour aller à la grande école. Mais il quittera très tôt le circuit traditionnel scolaire à 12 ans pour entrer à l’Ecole du Spectacle, pépinière d’artistes, rue du Cardinal Lemoine, près des Arènes de Lutèce.

Il y continuera ses études de violon depuis l’âge de 7 ans, dansera avec Barbara PEARCE, cours d’Art Dramatique avec Claude VIRIOT, de chant avec Alice RIDEL, etc… Ses copains de classe, sont Michel Marceau, Didier HAUDEPIN, Patrick LEMAÏTRE, BOULOU, Patrick DEWAERE et ses frères MAURIN, Patrice DREVET d’Antenne 2, SERGIO, « Monsieur Loyal » du cirque sur 5 continents, Delphine DESYEUX, Caroline ANOUILH, MALIKA, « Emilie en tutu en voilà… » et bien d’autres encore….

Cet artiste complet enregistre pour la fête des Pères {à 12 ans} un vrai disque vinyle qui lui ouvre les portes du Petit Conservatoire de la Chanson de madame MIREILLE, dont on sait qu’elle opérait une sélection assez sévère. Gérard y croise Alice DONA, Françoise HARDY, RACHEL, Charles LEVEL, Jacques CERISIER {dit POUBELLE}, Jean-Noël DUPRE, Hervé CHRISTIANI, Pascal AURIAT, Philippe CASTELLI, Petit BOBO : Pierre MAGUELON des « Brigades du Tigre », Colette MAGNY blusée dans son « Mélocoton » et tant d’autres…

Comme il compose déjà à cet âge, l’été il chante ses propres chansons dans les hauts-de-Cagnes Chez Suzy SOLIDOR  et chez Georges ULMER. Il fait souvent l’école buissonnière aux Studios des Buttes-Chaumont {alors ORTF} ou Remy GRUMBACH,  3éme assistant réalisateur à ses débuts, l’engage pour une figuration, Stellio LORENZI pour une silhouette, Marcel BLUWAL pour 3 lignes dans « VIDOCQ », une chanson avec BOURVIL, puis une apparition au Théâtre avec Fernand LEDOUX, Claude JANSAC…

Un beau rôle au cinéma dans « TRANS-EUROP-EXPRESS » d’Alain ROBBE-GRILLET avec Marie-France PISIER, Jean-Louis TRINTIGNANT ; puis, pour la télévision, « Le Grand Voyage » {Georges SEMPRUN} de Jean PRAT, tourné dans les camps d’Auschwitz avec Roland DUBILLARD, et José IBANEZ, frère de Paco, des romans-photos, des post-synchro avec Serge SAUVION et Michel CRETON.

Première comédie musicale au Théâtre LABRUYERE dans « Les FANTASTICKS » de Tom JONES, mis en scène de Jacques SEYRES dans le rôle du muet ou Maurice CHEVALLIER lui dira à l’entracte : « Vous devez avoir une bien jolie voix pour vous taire avec tant de talent ». Guy BONTEMPELLI est au piano et François RABBATH à la contrebasse.

Bernard LECOQ, son ami d’enfance, l’accompagne à un casting chez Michel BOISRON et Nathalie DELON et en ressort, à sa place, avec son premier rôle. Edouard MOLINARO l’engage pour 9 semaines dans HIBERNATUS avec Louis de FUNES. Deux jours d’absence pour cause de Conseil de Révision lui coûtent le rôle{repris par Paul PREBOIST} de ce tournage chaotique.

Cet imprévu se transformera pour Gérard en opportunité puisqu’il entre au Théâtre de la Porte Saint-Martin dans la comédie musicale « HAIR » qui tiendra l’affiche 3 ans ; Il en ressortira Star… après de longues répétitions le jour et continuant à jouer le soir au « REQUIN CHAGRIN » à la Contrescarpe, avec SAMMY , pendant que Karine et Jean-Yves TERLAIN dessinent un trois mâts de 39 mètres le « VENDREDI 13 », chez « Georges » rue des Canettes, chez « CHAUSSURE » puis  à « La METHODE » rue de la Montagne Sainte-Geneviève ou un certain « enfoiré » dit COLUCHE fait alors la plonge.

Dans « HAIR » il partagera l’affiche avec Julien CLERC, Gérard LENORMAN, Michel ZACHA, GRAZIELLA, Vanina MICHELE, Jeannie BENETT, Bill COMBS, le regretté Grégory KEN, avant « Chagrin d’Amour » et « 5 heures du mat j’ai des frissons »… Ronnie BIRD, CARLOS l’indien colombien protégé du Maître Salvador DALI qui vient faire des photos aussi, etc… Il y chante le rôle de « WOOF » {« Quel parfait chef-d’œuvre est l’homme », « Sodomie »} Il quittera le Théâtre de la Porte Saint-Martin après d’épuisantes et longues répétitions,  3 ans de show plus tard.

Tous les majors lui font des ponts d’or mais seul Lucien MORISSE, directeur des disques AZ et d’Europe n° 1, gagnera son amitié. Quand Barbara BAKER lui annonce à 7 heures du matin : « Lucien est mort », il est orphelin, comme Eric CHARDEN, Michel FUGAIN, Michel POLNAREFF et d’autres…

Il obtient la « Rose d’Or de Juan-les-Pins » avec « FAIS-MOI UN SIGNE » et enchaîne les disques d’Or avec « POUR LA FIN DU MONDE », « SVASTI », « LE BATEAU DE CRISTAL »,  « ECOUTE LA SOURCE DU BONHEUR », « LADY CE N’EST QU’UN REVE » etc… et parallèlement, rejoint en Inde RAM SHANDRA MISTRI, son maître de Sitar. Il chante dans l’Opéra Rock « MOÏSE » de Michel QUEREUIL et Guy ALCALAY  sous la direction de Francis MORANE. Et après d’innombrables télévisions et tournées , il continue encore et toujours à son rythme, à travers le monde, soucieux de ne s’arrêter qu’à la façon du Maître Molière, le plus tard possible et fort de ce que l’Espace et le Temps n’existent pas…. En l’an 2000, pour ses 50 ans, il écrit, enregistre et réalise en 7 ans un CD « C’est pas la fin du monde », avec l’ami Eric VOGEL, considéré comme sa meilleure production.

Il travaille sur un livre autobiographique de la fresque de sa vie, ses amours et sa colère contre les médecins qui ont falsifiés sa vie. Une musique de film et son tournage comme acteur, puisqu’il est comédien autant que danseur, musicien, auteur, compositeur ; Toujours versé dans la phytothérapie, l’Ayurveda, les arts martiaux, vers la Croisée de la Rose, le Mahâbhârata… Il chante surtout, il chante encore et toujours, comme il sait le faire mais ça, c’est un Secret…